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scieries et fabrication des meubles, papeterie et impri
merie, fonderies et bijouterie, briqueteries et fabriques
de porcelaine, industries du cuir et de la cire, huileries
associées aux raffineries de sucre, brasseries et manulactures
de tabac, etc.). Mais si l’on subdivise en détail toutes ces
sections d’après les industries, on obtient (voir Mikouline,
ouv. cité) des groupes morcelés à l’extrême, au nombre de
plus de 300 ! L’ancien système, qui comprenait 10 sections
et environ 100 branches (91 d’après l’Index pour 1890)
nous paraît beaucoup mieux conçu. En outre, il est né
cessaire de classer les fabriques d'après le nombre des ou
vrier s, la nature de la force motrice et le volume de la produc
tion. Cela est particulièrement indispensable d’un, point
de vue purement théorique pour étudier l’état et le déve
loppement de l’industrie, pour dégager des matériaux
dont on dispose des données relativement valables et éli
miner celles qui ne le sont guère. L’absence d’une telle
classification (indispensable à l'intérieur des groupes ter
ritoriaux et des groupes d’industries ) est le défaut essen
tiel de nos publications statistiques actuelles sur les fa
briques et les usines, qui ne permettent de déterminer
que des « moyennes », souvent entièrement fictives et con
duisant à de grossières erreurs. Enfin, le classement d’a
près tous ces indices no doit pas se limiter à préciser le
nombre des établissements dans chaque groupe (et dans
chaque sous-groupe), mais doit absolument s’accompa
gner du calcul, pour chaque section, du nombre des ou
vriers et de la valeur de la production, tant dans les établis
sements utilisant la force motrice de la vapeur que dans
ceux où l’on travaille à la main, etc. En d’autres termes,
en dehors des tableaux de groupes il faut aussi des tableaux
synoptiques.
On aurait tort de penser qu’un semblable dépouillement
exigerait un énorme travail. L*es bureaux des statistiques
des zemstvos, avec leur budget modeste et leur personnel
réduit, s’acquittent d’un labeur beaucoup plus compliqué
dans chaque district : ils établissent 20 000, 30 000 ou
40 000 fiches (or, le nombre des entreprises relativement
importantes, du type « fabrique et usine», de la Russie
tout entière ne serait vraisemblablement supérieur à 15
16 000) ; ajoutez que les renseignements portés sur chaque