☭ Lénine : Œuvres complètes informatisées

| Éditions Communistus

Page 18 · vol. 4

j> • Tel ost lo dernier mot de notre statistique dans
US’hp II n’est pas étonnant qu’elle soit si peu satis
X Citons des exemples empruntés à toutes les sections
Ïp1aListe pour montrer comment, dans certaines provin
ît dans certaines industries, on recense les plus petits
Tlbiss.men s «« q»l
fre question de dénombrer toutes les entreprises de ce genre
Voîci “a section I : « Traitement du co on. » Aux pages 10
\ I on relève cinq « fabriques » installées dans des villa
ap/dè la province de Vladimir et teignant contre paiement
Hp. filés et des toiles de lin (sic) appartenant a des tiers.

Au lieu d’indiquer la valeur totale de la production, on note
le prix exigé pour la teinture, qui va de 10 r. (?) a 600 r„
avec un‘nombre d’ouvriers allant de 0 (cela signifie-t-il
au’on n’a pas de renseignements sur le nombre des ouvriers
ou qu’il n’y a pas d’ouvriers salariés? on n en sait rien)
à 3 II n'existe aucun moteur. Ce sont des teintureries pay
sannes c’est-à-dire des ateliers d’artisans des plus primi
tifs recensés par hasard dans une province et omis, cela va
de soi, dans les autres. La section H (traitement de la laine)
signale dans la même province de Vladimir des « fabri
ques» où l’on carde à la main la laine appartenant à des tiers,
moyennant 12 à 48 r. par an, avec 0 ou 1 ouvrier. Voici
une fabrique de soie (section III, n 2517) installée à la
campagne, employant 3 ouvriers, avec une production va
lant 660 r., et où l’on travaille à la main. Voici encore des
teintureries villageoises, dans la meme province, avec 0 à
3 ouvriers, où l’on travaille à la main, la somme reçue pour
le traitement de la toile variant entre 150 et 550 r. (section
IV, travail du lin, p. 141). Une « fabrique» do nattes de
tille (section V) emploie 6 ouvriers, avec une production
manuelle valant 921 r. (n° 3936), dans la province de Perm.

Dans d’autres provinces (par exemple dans celle de Kos
troma), il existe aussi, évidemment, nombre d’établissements
de ce genre, mais ils n’ont pas été considérés comme des
fabriques. Voici une imprimerie (section VI), avec 1 ou
vrier et une production estimée à 300 r. (n° 4167) ; dans d’au
tres provinces on n’a tenu compte que des imprimeries impor
tantes ; ailleurs, aucune n’est mentionnée. Voici une scie
rie qualifiée d’« usine » avec 3 ouvriers, laquelle reçoit une
somme de 100 r. pour la fabrication de douves (section VII,